Procédant au lancement des échanges de ce Café Média WASH, le directeur national de la santé publique, Pius Cossi Gounadon a salué l’initiative puisque, selon lui, « au regard du développement rapide ces dernières années du secteur de la production des eaux conditionnées et des questions de santé publique qu’elles pourraient engendrer, ce cadre parait propice pour engager le débat sur les conditions de production, les actions de régulation nécessaires pour garantir à nos populations de l’eau de boisson de très bonne qualité ». Pour lui, d’une part, il offre l’occasion au ministère de la santé d’échanger avec les professionnels des médias sur les actions menées pour la protection sanitaire des populations béninoises.
Après la cérémonie de lancement, une communication sur l’état des lieux de la gestion par le ministère de la santé de ce secteur de production des eaux conditionnées connues sous le vocable générique de « pure water » a servi de tremplin aux échanges. De cette présentation, il ressort que la grande majorité des producteurs des eaux conditionnées, dont les installations ne respectent pas toujours les normes d’hygiène, échappe à toute surveillance. Nombreux à opérer dans la clandestinité, « certains sont installés dans des zones insalubres et même marécageuses », a-t-il insisté. Face à cette situation qui fait peser sur les populations consommatrices de ces eaux ensachées, de graves dangers sanitaires, le communicateur a informé que des efforts d’assainissement ont été faits par le gouvernement. Il s’agit, en dehors du vote d’un certain nombre de lois, de séances de sensibilisation des producteurs sur les Plans de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau (PGSSE), et d’actions de fermeture de structures illégales de production.
Deux décrets pour sauver les meubles
Au regard de l’augmentation de la consommation de ces eaux conditionnées à cause de la montée de la chaleur et de l’accroissement de la taille de la population vivant dans les villes, il urge de trouver des moyens pour réguler ce secteur. Pour ce, il importe d’arriver à l’élaboration et à la mise en œuvre du Plan d’autofinancement du Laboratoire d’analyse et de ses unités déconcentrées. Il relève surtout la nécessité de moderniser le laboratoire. Par ailleurs, il faut œuvrer au regroupement des producteurs.Lire aussi : Bénin : Une dizaine de journalistes formés sur la vérification "fake news" |
Au cours des échanges, les différentes interventions ont appelé à la prise des deux décrets afin de donner à la régulation du secteur toutes ses chances d’efficacité au plus grand bonheur des populations béninoises.
Jesdias LIKPETE
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